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mémoire et avenir

favoriser la mise en clommun des actions liées àla reconnaissance et rendre leur honneur aux harkis

Mauricette TORRENT à Amar REHAILI,

Le 2 octobre 2020, j'ai répondu à votre article paru sur le site: www.harki.dordogne  le23 juillet courant Je vous recommande vivement de lire attentivement ma  réponse.

Pour mémoire, je suis née à MASCARA en 1945.

J'ai vécu jusqu'en 1962 (date d'un départ précipité)  dans des Douars ( entre-autres KROUFT et Bois de Térébinthes) et à MARNIA où mon père était directeur d'école. Avec ma famille, nous vivions au contact journalier avec la population et des Harkis chargés de notre protection, CECI SANS AUCUN PROBLEME. Entre nous le respect réciproque était la règle! 

Votre article concernant l'organisation du Congrès des Harkis à Perpignan m'a beaucoup amusé  de VOIR QUE VOUS VOUS  "parez des plumes du paon"!

Ignorez-vous que depuis 1997, je suis engagée dans le combat de la reconnaissance en faveur des Harkis et surtout, je suis restée fidèle à mes engagements.

J'assume de nombreuses responsabilités et plus particulièrement la présidence du Comité national de liaison des Harkis, section des  des Pyrénées orientales. A l'époque du congrès, j'étais secrétaire nationale du CNLH auprès de Monsieur Boussad AZNI

Aujourd'hui, vous venez vous positionner en défenseur de la cause. . . .Très bien et nous en sommes ravis!. . . Ne vaut-il pas mieux tard que jamais?

Quant à mes engagements, je n'en citerai qu'un :  accompagnée de Monsieur Maamar MAMRIA de Rivesaltes, nous avons rencontré à Paris Monsieur MECCACHERA alors Secrétaire d'Etat des  Anciens Combattants pour obtenir le versement de 20 000 ou selon les cas 30 000 € en faveur des Harkis. Cette promesse a été tenue! 

Auriez-vous été présent ce jour-là ? Rassurez-moi, malgré mon âge, je reste persuadée que ce jour-là, nous n'étions que deux!

En ce qui concerne Monsieur Boussad AZNI, pour avoir travaillé à ces côtés jusqu'à sa disparition, votre nom n'a été évoqué qu'en raison de votre absence Par délicatesse, je tairai ce qu'il  pensais de vous!

En revanche, permettez-moi de vous dire que vous ne lui arrivez pas à la cheville !

Vous parlez avec nostalgie des camps, à ma connaissance, peu nombreux sont les filles et de fils de Harkis qui en gardent un souvenir du même style que le vôtre, en tous les cas certainement pas celui d 'un camp de vacances.

Il en est de même pour leur famille!

Modestie. . . Modestie. . . . Monsieur REHAILI.

A vous lire, j'ai la mémoire et le cœur qui saignent au nom des souffrances endurées et que l'on se complait à minimiser voire à faire oublier.

Mauricette TORRENT.  

 

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