17 Octobre 2020
Le 2 octobre 2020, j'ai répondu à votre article du 23 juillet courant. Je vous conseille de lire attentivement ma réponse.
Pour mémoire, je suis née en 1945 à MASCARA.
J'ai vécu jusqu'en 19862 (date d'un départ précipité) dans des Douars (entre autres KROUFT, Bois de Térébinthes) et MARNIA où mon père était Directeur d'Ecole. Avec ma famille, nous vivions au contact journalier avec la population et les Harkis chargés de notre protection, CECI SANS AUCUN PROBLEME. Entre nous, le respect réciproque état la règle!
Votre article concernant l'organisation du Congrès de Perpignan m'a beaucoup amusé de voir que vous vous parez des plumes du paon!
Ignorez-vous que depuis 1997, je suis engagée dans le combat de la reconnaissance en faveur des Harkis et, surtout je suis restée fidèle à mes engagements.
J'assume de nombreuses responsabilités et plus particulièrement la Présidence du Comité National des Harkis, section des Pyrénées Orientales et à l'époque du congrès j'étais Secrétaire du CNLH auprès de Monsieur Boussad AZNI.
Aujourd'hui, vous venez vous positionner en défenseur de la cause. . . . Très bien,! Nous en sommes ravis! . . . Mieux vaut tard que jamais!
Quant à mes engagements, je n'en citerai qu'en :
Accompagnée de Monsieur Maamar MAAMRIA de Rivesaltes, nous avons rencontré à Paris Monsieur MECCACHERA alors Secrétaire d'Etat auprès des Anciens Combattants pour obtenir le versement de 20 000 soit dans certains cas 30 000 € en faveur des Harkis.
Auriez-vous été présent ce jour-là? Rassurez-moi,, malgré mon âge, je reste persuadée que ce jour-là, nous n'étions que deux !
En ce qui concerne Monsieur Boussad AZNI piour avoir travaillé à ses côtés jusqu'à sa disparition votre n'a été évoqué qu'en raison de vos absences. Par délicatesse, je tairai de qu'il pensant de vous!
En revanche, je puis vous dire que vous ne lui arrivez pas à la cheville!
Vous partez avec nostalgie des camps ; à ma connaissance, peu nombreux sont les filles et les fils de Harkis qui en gardent un souvenir du même style que le vôtre en tous les cas et certainement celui d'un camp de vacances!
Il en est de même pour les familles!
Modestie. . . Modestie. . . . Monsieur REHAILI.
A vous lire, j'ai la mémoire et le cœur qui saignent au nom des souffrances endurées et que l'on se complait à minimiser voire à faire oublier. . .
Mauricette TORRENT